Au fil des saisons
Au fil des saisons
Début de printemps froid
Le manque de température en début de printemps freine le démarrage de la pousse de l'herbe. En système laitier, cette situation ne retarde pas la mise à l'herbe mais la part d'herbe dans la ration reste faible et la consommation de stocks est plus importante. En système allaitant, la mise à l'herbe est retardée et davantage de stocks sont consommés.
Début de printemps humide
La mise à l'herbe est retardée par des conditions de portance dégradées. La consommation de stocks est augmentée. Si les sols sont engorgés, la pousse est pénalisée. Plus les sols sont hydromorphes, plus cette situation est pénalisante. En cas d'exploitation de 1er cycle tardive, la qualité des repousses sur les cycles suivants est affectée.
Fin de printemps humide
La croissance de l'herbe est généralement favorisée mais la proportion de légumineuses est réduite, affectant la qualité de la prairie. Les récoltes d'herbe sont perturbées, en particulier les foins. Les stocks d'herbe sont de mauvaise qualité à cause des retards de récoltes et/ou des mauvaises conditions de séchage. En sol très hydromorphe, la fauche peut être impossible dans certaines parcelles et la valorisation par le pâturage est limitée par la portance.
Fin de printemps chaud et sec
La croissance de l'herbe est pénalisée plus tôt dans la saison, dès la fin du mois de mai ou le début du mois de juin. Les récoltes tardives d'herbe (foin, enrubannage) de l'année sont en quantité moindre et la consommation de stocks est plus importante.
Sécheresse d'été marquée
La période estivale est en générale sèche sur une majorité de la région Pays de la Loire avec une rupture de la pousse de l'herbe. Dans les zones plus arrosées (Nord Mayenne et Nord Sarthe) ou dans des sols à forte réserve hydrique où la croissance de l'herbe se poursuit sur l'été, la croissance de l'herbe est affectée. Il en résulte une consommation de stocks supérieure.
Début d'automne sec
La sécheresse se prolonge sur septembre, voire octobre. La reprise de la croissance de l'herbe est retardée et la production moindre. Il en résulte une consommation de stocks supérieure. Les semis de prairies sont perturbés avec des échecs d'implantation.
Automne humide
Outre des problèmes de valorisation par la pâturage, les pluies d'automne peuvent contraindre à reporter les semis au printemps suivant.
Anticiper les dates de semis
En particulier dans les sols hydromorphes ou à alternance hydrique, il est nécessaire d'anticiper les dates de semis pour s'assurer des bonnes conditions de semis : intervenir dès le retour des pluies à partir de la 2ème quinzaine d'août pour les prairies et dès la deuxième décade d'octobre pour les associations céréales protéagineux.